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Pour mieux montrer la chose, et la mettre, pour ainsi dire, sous les yeux,
j’ai joint dans cette même lettre plusieurs figures qui représentent dans plu-
sieurs combinaisons de conducteurs des deux classes, variés en nombre et en
position, quelles sont celles qui doivent donner lieu au courant électrique, et
celles qui ne le doivent pas, les forces en sens contraire se contrebalançant.
Or, les figures pour les combinaisons actives plus simples, que j’ai exposées,
sont celles-ci, les conducteurs de première classe sont désignés par des
lettres majuscules A et Z, (argent par exemple et zinc) et ceux de la seconde
classe par les lettres minuscules e, s (eau, et solution saline). Ainsi donc,
dans la fig. 1, ce sont deux conducteurs de la première classe différens, par
exemple argent et zinc, qui se touchent immédiatement, et qui communi-
quent dans un autre endroit par l’intermède d’un conducteur humide ou de
seconde classe; dans la fig. 2 ce sont deux conducteurs de la seconde classe
assez différens entr’eux (par exemple eau et sulfure de potasse) qui se tou-
chent, joints en cercle par un métal (par exemp. argent). En termes plus
concis: dans la fig. 1 c’est un seul conducteur humide interposé entre deux
métaux différens qui complétent le cercle; dans la fig. 2, c’est un seul métal
placé entre deux conducteurs différens.

Tout cela est indiqué dans ma première lettre à GREN, qui fut publiée
dans les Journaux Allemands, dans la continuation de cette lettre, et dans
une seconde très-longue qui ne parut que dans les Annali di Chimica de Pavie,
déjà cités, je m’étends encore beaucoup sur ce sujet, et j’y ajoute des éclaircis-
semens; entr’autres, je m’exprime à-peu-près dans ces termes au § 77 (b) .