AUX RÉDACTEURS DE LA
BIBLIOTHÈQUE BRITANNIQUE [1]

Pour répondre à votre invitation, je vous adresse mes observations sur
l'article du Journal de Nicholson, que vous m’avez communiqué avec quelques
autres écrits se trouvent différentes objections à ma théorie des phéno-
mènes galvaniques, que je crois avoir assez démontré être des véritables et
simples effets d’une électricité mue par le contact mutuel des métaux dif-
ferens, dont sont composés mes appareils, bien plus que par le contact de
ces mêmes métaux avec les substances humides interposées entre chaque
paire. Comme je me proposois de refuter l’opinion contraire, qui attribuoit
tout, ou presque tout, à l’action des fluides sur les métaux, opinion, qui
avoit prévalu parmi les Physiciens, et les Chimistes sur tout, j’ai beaucoup
insisté dans mes derniers Mémoires sur cette électricité qui provient du con-