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d’où l’on tire

.

C’est la tension de la pièce supérieure dans l’état d’équilibre; celle de la pièce inférieure, qui
est x-n, devient par cette valeur

et elle est la même que la précédente, au signe près.

La tension de la me pièce de zinc, en partant du sommet de la colonne, seroit

ou
.
Celle d’une pièce de cuivre également distante de l’autre extrémité de la colonne, seroit

ou
.
Elle est, au signe près, la même que la précédente; et par conséquent lorsque la pile est isolée,
et qu’elle n’a que sa quantité d’électricité naturelle, les pièces qui sont à égale distance de ses
extrémités, se trouvent également électrisées, l’une en plus, l’autre en moins.

S’il y a une pièce de zinc qui soit dans l’état naturel, sa tension sera nulle, et son rang
sera déterminé par l’équation

qui donne

m devant être un nombre entier positif, cela n’a lieu que si n est un nombre pair. Alors la
pièce de cuivre qui a la même tension, prise avec un signe contraire, est aussi dans l’état na-
turel; et leurs distances respectives aux deux extrémités de la pile étant ,elles se trouve-
ront à son milieu.

Note (B), page 203.

Si l’on suppose la communication établie entre la base de la pile et le réservoir commun,
qu'on nomme toujours n le nombre des élémens qui la composent, on aura pour les tensions des
pièces de zinc la progression arithmétique

dont la somme est

.
Les tensions des pièces de cuivre formeront la progression