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citoyen Volta se propose de les ramener à une seule cause, le développement de l’électricité
métallique; les fait servir à la construction d’un appareil qui permet d’augmenter à volonté
leur force, et. les lie, par ses résultats, avec des phénomènes importans de la chimie et de l’éco-
nomie animale.

D’après la demande qui a été faite par un de vos membres, et que vous avez renvoyée
à la commission, nous vous proposons d’offrir au citoyen Volta la médaille de l’Institut, en
or, comme un témoignage de la satisfaction de la classe pour les belles découvertes dont il
vient d’enrichir la théorie de l’électricité, et comme une preuve de sa reconnoissance pour les
lui avoir communiquées.

Dalle MÉMOIRES DE L'INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES ET ARTS.
Sciences mathématiques et physiques, vol 5, Paris, fructidor an XII,
(pag. 211-222.)

NOTES
RELATIVES AU RAPPORT SUR LES EXPÉRIENCES DU CITOYEN VOLTA

Note (A), page 202.

Nommons n le nombre des élémens de la pile, en sorte que le nombre total des pièces qui
la composent soit 2 n. Supposons toujours que la pièce inférieure soit de cuivre, la pièce supé-
rieure de zinc, et représentons par x la quantité d’électricité accumulée dans cette dernière au-
delà de son état naturel.

Les tensions des différentes pièces de zinc formeront, du sommet de la pile à sa base, la
progression arithmétique

dont la somme est

Celles des pièces de cuivre formeront de même la progression

dont la somme est

La somme totale de ces tensions est

.

Elle doit être nulle dans l’état d’équilibre, lorsque la pile est isolée et n’a que sa quantité de
électricité naturelle, que nous avons représentée par 0; car alors l’excès des pièces supérieures
ne peut s’acquerir qu’aux dépens des inférieures. On aura donc