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che da codesti metalli mova originariamente l’elettricità, e che gli organi ani-
mali sieno qui pure meramente passivi, come sopra si è detto. Tale è la mia co-
stante opinione per questi casi anche dei nervi snudati, cui sia necessario, per
eccitare le solite convulsioni, far che combacino un metallo diverso da quello
che combaciano i muscoli; checchè ne sia di quei pochissimi casi, ne' quali
servono anche metalli od armature, che ci sembrano simili; ma forse non lo
sono intieramente (intorno a che molte osservazioni potrei qui fare, ma le
riservo ad altro luogo): tale ella è per tutti gli altri casi senza eccezione, in cui
si ottengono i moti de' muscoli applicando ambedue le armature, sempre però
di metalli diversi, ad alcuna loro parte esterna senza mettere allo scoperto alcun
nervo, senza armare nervo e muscolo separatamente alla maniera di GALVAnI:
e tale pur era fin prima che stendessi la mia seconda Memoria sull’Elettricità
animale, che venne poi inserita ne' due quaderni di Giugno e Luglio del gior-
nale Fisico Medico di Pavia.

§ 8. Fu dunque ben diverso il raziocinio e il filo, che mi condusse alle nuove
sperienze sulla lingua da quello, che V. S. Ill. mi attribuisce [l]; e fu quest’altro
cavato per sola analogia dalle antecedenti mie sperienze, indipendentemente
da qualsiasi spiegazione. Non le dispiaccia pertanto ch’io glie lo esponga, come
l’esposi in una lettera scritta in francese nel passato Agosto al Sig. TIBERIO
CAVALLO per essere presentata alla Società Reale di Londra.

« Etant parvenu à exciter des convulsions toniques, et les mouvements
« les plus forts dans les muscles, et dans les membres, non seulement des petits,
« mais des grands animaux, sans découvrir aucun nerf, et par la simple appli-
cation des armures de différents metaux aux muscles denués des intéguments;
« je pensai bien-tot si on ne pourroit pas obtenir la même chose dans l’homto.
« Je conçus que la chose réussiroit très bien dans les membres amputés. Mais
« dans l’homme entier et vivant comment faire ? Il auroit fallu aussi ôter les
« intéguments, faire des incisions profondes, emporter peut-être même une
« partie des chairs aux endroits sur lesquels on alloit appliquer les lames mé-
« talliques, comme j’ai fait remarquer, que je dois faire souvent aux parties
« charnues des grands animaux etc.. Heureusement il me vint, dans la tête, que
« nous avons dans la langue un muscle nu, depourvu au moins des intéguments
« épais dont sont couvertes les parties extérieures du corps, un muscle assez
« humide, très-mobile d’ailleurs, et obéissant aux ordres de la volonté. Voilà
« donc, me disois-je, toutes les conditions requises pour pouvoir y exciter des
« vifs mouvements par l’artifice ordinaire des armures différentes. Dans cette
« vüe je fis sur ma propre langue l’expérience suivante.

« Ayant revêtu la pointe de la langue, et une partie de sa face superieure
« dans l’étendüe de quelques lignes d’une feuille d’étain (le papier qu’on dit
« improprement argenté est le plus à propos) j’appliquai la partie convexe
« d’une cuiller d’argent sur le dos de la langue, et en inclinant cette cuiller